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¡Pronetarios del mundo, uníos! |
Par Espectadores.
En honor a la verdad, soy bastante escéptica en cuanto al cambio “radical” que supone el surgimiento de blogs y wikipedias alternativos a los mass-medias. Aún cuando reconozco el boom cultural provocado por este fenómeno, aún cuando disfruto de mis pequeñas bitácoras, tengo mis reparos apenas escucho hablar sobre las bondades de un sistema que aparentemente admite la publicación libre -y en muchos casos gratuita- de escritos, fotos, videos.
En otras palabras, sigo pensando que “La Información” (así, con mayúsculas) es un bien escaso, propiedad de poderosos y privilegiados, y que en cambio gran parte de lo que circula en los canales on y offline equivale a transcripción, distorsión, saturación, vorágine, rumor, ruido y -vaya paradoja- desinformación. O lo que es peor: deformación.
Pero, atención, este post no pretende abordar un tema tan complejo y discutible hasta el hartazgo. Su objetivo, mucho menos ambicioso, consiste en señalar la aparición de ooootro neologismo que se suma a la caterva de acrónimos y palabras inventadas que invaden los discursos, comentarios y reportes sobre Internet y la comunicación en la Web.
Me refiero al nuevo concepto de “pronetariado”, lanzado por los especialistas Joël de Rosnay y Carlo Revelli, autores de La révolte du pronétariat*. Publicado hace algunos meses, el libro analiza los entretelones de la “nueva lucha de clases” entre “infocapitalistas” -es decir, quienes se arrogan la propiedad de redes de producción y distribución de la información- y “pronetarios”, productores independientes de servicios y contenidos online.
Desde esta perspectiva, los ciudadanos del siglo XXI estaríamos presenciando una revolución que acortaría distancias respecto de los poderes establecidos, y que nos convertiría en protagonistas de cierta democracia “mediática”.
Ante tanto entusiasmo, no estará de más parafrasear la famosa convocatoria del Manifiesto del Partido Comunista de 1848, y exclamar a los cuatro vientos “¡Pronetarios del mundo, uníos!”. Marx y Engels, chochos, ¿no?
août 25, 2006 dans Revue de blogs | Permalink
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Commentaires
Merci d'avoir publié cet article. Votre blog est vraiment intéressant. Je l'ai découvert il y a quelques jours et je lui rends visite fréquemment.
Un bonjour de Buenos Aires, Argentine.
Rédigé par : La spectatrice | 28 août 2006 12:25:41
Pronétaires de tous les pays, unissez-vous!
En vérité, je suis assez sceptique quant au changement radical que suppose l'apparition de blogs et wikipédias alternatifs aux médias. Même si je reconnais le boom culturel provoqué par ce phénomène, même si mes pages web me font beaucoup de plaisir, je deviens réticente dès que j'entends parler des qualités d'un système qui, apparemment, admet la publication libre et bien des fois gratuite d'écrits, photos, vidéos.
Autrement dit, je continue à penser que l'Information (avec un grand "I") est un bien rare, une propriété de puissants et privilégiés, et que par contre une grande partie de ce qui circule dans les canaux on et offline équivaut en réalité à transcription, distorsion, saturation, vertige, rumeur, bruit et paradoxalement désinformation ou -pire encore- déformation.
Mais attention, ce post ne prétend pas aborder un sujet si complexe et si discutable. Son but, beaucoup moins ambitieux, consiste à signaler l'apparition d'un au-au-autre néologisme qui s'ajoute à la foule d'acronymes et mots inventés typiques des discours, commentaires et rapports dont le sujet est l'Internet et la communication dans la Web.
Je me rapporte simplement au nouveau concept de "pronétariat" conçu par les spécialistes Joël de Rosny et Carlo Rivelli, auteurs de La révolte du pronétariat. Publié il y a quelques mois, ce livre analyse les coulisses de la "nouvelle lutte de classes" entre "infocapitalistes" -c'est à dire, ceux qui s'arrogent la propriété des réseaux de production et distribution de l'information- et les "pronétaires", qui sont les producteurs indépendants de services et contenus online.
De ce point de vue, les citoyens du XXIème siècle serions en présence d'une révolution qui raccourcirait la distance entre les pouvoirs établis, et qui nous transformerait en protagonistes d'une certaine "démocratie médiatique".
Devant tant d'enthousiasme, ce ne serait donc pas mal de paraphraser le célèbre appel du Manifeste Communiste de 1848 et de lancer à tous les vents "Pronétaires de tous les pays, unissez-vous". Marx et Engels, ravis. N'est-ce pas?
Rédigé par : La spectatrice | 2 sep 2006 22:52:16
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