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Connaissez-vous de Rosnay ? |
Par Jean-Michel Billaut.
Tout le monde connaît Joël de Rosnay...
Figurez-vous que hier,
Mercredi 28 juin 2006, le Conseil d'Administration du Groupe France
Télévision avait demandé à quelques gourous de venir leur expliquer les
e-choses de la vie... J'étais de cela... Ainsi que Joël et quelques
autres... Par ailleurs un mini show-room avait été mis sur pied pour
montrer de visu à ces Messieurs-Dames quelques bidules... Sony, Canon,
Thomson, Sagem, Archos, Microsoft...
J'en ai profité pour interviewer quelques personnages...
Impression
d'ensemble : effectivement notre aimable groupe public de télévision a
de sérieux progrés à faire dans la connaissance de ces e-machins... On
a un peu l'impression que la stratégie de ce groupe ignore superbement
cette révolution des médias que Joël de Rosnay a trés bien
expliqué...Le même jour d'ailleurs, le concurrent TF1 lançait Wat et
annonçait un accord avec Skype...
Joël a accepté l'interview...
Toujours clair (je trouve)... Il nous fait un condensé de son topo au
staff de France Television... "les modèles pyramidaux, se cramponner à
ses droits d'auteur : cela n'a guère d'avenir"... "Dadvsi : l'Etat
régalien légifère dans l'angoisse technologique...."...
Et
figurez-vous que son livre " La révolte des pronétaires" qui est
disponible en téléchargement gratuit, continue de se vendre très bien
dans les libraries traditionnelles... Un point aussi sur Agoravox,
qu'il a mis sur pied avec Carlo Revelli... Plein de avec plein de
projets... Y aura-t-il un équivalent "20 heures" sur Agoravox ? Joël en
PPDA ? Qui sait ?
juin 29, 2006 dans Revue de blogs | Permalink | Commentaires (3) | TrackBack
Halte à l'infopollution ! |
Par Courrier Cadres
Extraits du livre
juin 15, 2006 dans Revue de presse | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
La révolte des pronétaires |
Par Laurent Janeyriat (Réussir en Essonne)
Réussir: Qui sont les pronétaires ?
Joël de Rosnay . J'ai créé le terme de "pronétaire" à partir de ceux qui sont pour et sur le Net. Et par reférence aux prolétaires. Le modèle industriel traditionnel a conféré le pouvoir aux puissants par la centralisation des moyens de production et de distribution. Ils ont ensuite cherche à transposer ce modèle à la société de l'information. Or, la création collaborative et la distribution d'informations
de personne à personne confèrent de nouveaux pouvoirs aux utilisateurs, jadis relégués au rang de simples "consommateurs". Ce nouveau pouvoir civil, cette démocratie de la communication et de la participation, s'appuie sur ce que j'appelle les "médias des masses".
R: Quelles sont les spécificités de ces nouveaux médias de masse qui sont en train d'émerger?
J. de R. : Une des principales raisons de la montée du pronétariat et de l'influence croissante des médias des masses est la crise de confiance des utilisateurs vis-à-vis des mass media traditionnels. Cette crise se traduit, par exemple, par la baisse alarmante de la diffusion des journaux, même si d'autres phénomènes y concourent Une autre raison est le succès croissant d'Internet et surtout la création d'informations par les internautes eux-mêmes. La création de contenus par les pronétaires gagne même du terrain. Après la musique et les films, les nouveaux domaines conquis sont l'édition et la presse, avec l'avènement de journaux en ligne rédigés par des non journalistes. AgoraVox a été lancé en France en 2005. Dix mois après sa naissance, ce "journal citoyen" compte plus de 2600 rédacteurs réguliers et accueille 480000 visiteurs par mois.
R: Quelles sont les incidences sur les modes de production et sur les modes de consommation ?
J. de R.: Les industriels et les politiques n'ont pas vraiment compris que les modèles économiques sont en train de changer. Ces évolutions technologiques risquent de déstabiliser les modèles économiques traditionnels. Une simple "équation": flux + buzz = bizz (business) indique que l'on peut gagner de l'argent par la gratuité. Il suffit d'attirer les internautes sur un site "fun" et gratuit, et leur vendre des produits ou des services à bas prix. Selon le principe qu'il vaut mieux gagner 10 centimes d'euros sur 10 millions de personnes avec une marge de 90% (ce qui fait 900000 euros), plutôt que 10 euros sur 10000 personnes avec une marge de 30%, compte tenu des investissements et des frais de marketing, (ce qui ne fait que 30000 euros). Les internautes, contents de ces services personnalisés,
feront un marketing gratuit : c'est le "buzz".
R: Comment les entreprises anticipent-elles ces évolutions? Ont-elles pris conscience de l'ampleur du phénomène ?
J. de R.: On voit proliférer sur le Net des "entreprises unipersonnelles multinationales". Les consommateurs "passifs" deviennent -en tout cas pour ceux qui le souhaitent ou le peuvent- des "consomm-auteurs". Des talents existent. La communication transversale (tous vers tous) et la comparaison les font émerger. Alors qu'aujourd'hui encore, pour être publié, édité, diffusé, vu à la télé, il faut passer par des comités de sélection favorisant les talents déjà confirmés. Je ne pense pas que les pronétaires vont éliminer les médias traditionnels. Les grands éditeurs et même les "majors" de la vidéo et de la musique commencent à réaliser qu'ils ont tout intérêt à collaborer avec les pronétaires et les blogueurs.
R: Comment aider les entreprises à être plus performantes, voire à prendre une longueur d'avance ?
J. de R.: Internet offre aujourd'hui tous les moyens, rapides et peu coûteux pour se tenir informé des évolutions technologiques. Une PME dispose aujourd'hui des mêmes outils "d'intelligence économique" qu'une très grande entreprise. Pourtant cet avantage est encore mal connu. Beaucoup baissent les bras en pensant qu'il leur sera impossible de garder une longueur d'avance. C'est inexact. Un des objectifs de mon livre est de démontrer que les outils de la performance sont à la portée de tous, et même des professions libérales.
R: Comment expliquez-vous cet engouement pour les blogs ? À quoi peuvent-ils servir pour l'entreprise ?
J. de R.: Les blogueurs savent aujourd'hui comparer, discuter, commenter, traquer les erreurs. Avec l'explosion du nombre de photophones et de minicaméras numériques, des "citoyens reporters", seront présents partout. Dans les entreprises qui ont compris la communication "transversale", les blogs prolifèrent sur les Intranets. On voit même apparaître des "wikis" professionnels, encyclopédies internes à la disposition de chacun. Le blog est vivant, interactif, voire intercréatif. Ne pas répondre aux commentaires des pronétaires, c'est condamner son blog (et même son image) à un désintérêt
certain, voire à un désaveu public.
R: Dans cette inflation de l'information et des médias, comment trier le bon grain de l'ivraie ?
J. cle R.: Attention, avec les blogs i l y a les risques accrus de manipulation et de désinformation. Les blogs sont peut-être parmi les plus grands outils de désinformation jamais être inventés, car ils peuvent créer des "bulles" de fausses nouvelles. Certains savent parfaitement utiliser ce type de
désinformation. La vigilance, et surtout la comparaison, la discussion, la vérification des sources, s'imposent donc.
juin 1, 2006 dans Revue de presse | Permalink | Commentaires (5) | TrackBack
La révolte du pronétariat |
Par Medialog
Après l'imprimerie, la radio et la télévision, Internet est la quatrième révolution des technologies de
communication À la différence des précédents, ce média est un « double média » qui permet à un même indi- individu de recevoir et d'émettre de l'in- vidu l'information. C'est en cela que, selon Joel de Rosnay, Internet est une technologie de rupture qui ne constitue pas en réalité un nouveau média,
maîs un écosystème informationnel. « Dans la mesure où les nœuds et Ies liens du réseau sont interdépendants, où ce qui bénéficie à l'ensemble du système bénéficie à chacun de ses nœuds et où le progrès profite a l'ensemble, Internet possède bien les caractéristiques d'un écosystème ».[...]
juin 1, 2006 dans Revue de presse | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack
La révolte du Pronetariat |
Par Mémoire de Trame
Evoquant les techniques et pratiques émergents du réseau Internet, ce livre décrit les principes d'une nouvelle économie, reposant pour l'essentiel sur des relations de pair à pair, plutôt que sur la distribution de masse de contenus culturels, qui est la caractéristique des médias de masse traditionnels. Se développe une classe d'usagers que l'auteur dénomme un "pronétanat", échangeant des contenus non propriétaires et permettant un accès largement gratuit à l'information. En fin
d'ouvrage, se trouve un glossaire de termes relatifs aux techniques des réseaux informatique, d'Internet et des télécommunications. Ancien chercheur et enseignant au MIT (Massachusetts Institute of Technology), Joel de Rosnay est président exécutif de Biotics International et conseiller du président de la Cité des sciences et de l'industrie ; Carlo Revelli est PDG de Cybion, et cofondateur
d'AgoraVox avec J de Rosnay.
juin 1, 2006 dans Revue de presse | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack